Pourquoi et comment lutter contre les ragondins ?
Le ragondin est un mammifère originaire d’Amérique du Sud, introduit en Europe au XIXe siècle pour l’exploitation de sa fourrure.
Le ragondin et le rat musqué font partis des espèces classées nuisibles par le préfet d’Ille et Vilaine et de la Mayenne.
En raison de l’absence de prédateurs, leur population s’est étendue sur l’ensemble des réseaux hydrographiques du bassin de la Seiche.
La multiplication de leurs terriers accélère l’érosion des berges et contribue à l’envasement des cours d’eau et à la déstabilisation des ouvrages tels que les barrages ou les routes. Ces rongeurs provoquent également des dégâts sur les parcelles agricoles riveraines des cours d’eau.
La stratégie de lutte du Syndicat de la Seiche :
L’intensité des piégeages n’est pas homogène sur le bassin versant de la Seiche. De nombreuses communes pourtant très infestées par ces rongeurs ne font l’objet d’aucune politique d’encouragement du piégeage.
De plus, partant du constat où l’indemnisation des piégeurs n’est ni systématique ni connue d’une manière globale, il y a un risque de désengagement progressif des équipes de bénévoles qui en œuvrant pour une cause d’intérêt général doivent engager des frais personnels (notamment pour le carburant).
Ainsi, le Syndicat de la Seiche et ses partenaires souhaitent revitaliser les réseaux de piégeage par l’organisation d’une campagne de lutte intensive et collective de l’amont vers l’aval du bassin versant tout au long de l’année 2013.
Un système pérenne de prise en charge des frais des piégeurs sera ensuite mise en place à travers une convention entre le syndicat – les communes adhérentes et la FE.VIL.DEC (Fédération Départementale de Lutte contre les Organismes Nuisibles).
La FEVILDEC se tient à disposition des communes et des piégeurs pour tous renseignements concernant le piégeage.
Contact : http://www.feredec-bretagne.com/con...
Comment devenir piégeur-bénévole ?
L’agrément de piégeur n’est pas obligatoire dans le cas de la lutte contre le ragondin et le rat musqué au moyen de cage-piège (catégorie 1).
Mais dans tous les cas le piégeur à l’obligation de faire une déclaration de piégeage en Mairie. Le piégeur pourra réclamer des indemnités auprès de sa commune uniquement s’il s’engage à réaliser un enregistrement journalier des captures et un compte rendu annuel.
Certaines espèces sont protégées ou en voie de disparition (Loutre, Castor, Vison d’Europe, Campagnol amphibie), leur destruction est strictement interdite.
La réglementation variant sensiblement selon les départements, il convient donc de consulter annuellement les arrêtés préfectoraux fixant la liste des animaux nuisibles et les modalités de destructions autorisées.